C'est malheureusement le cas sur l'étage d'hémato-oncologie à l'hôpital Fleurimont de Sherbrooke. Ce qui est accablant, c'est que c'est sur cet étage que les patients qui reçoivent de la chimiothérapie sont hospitalisés.
15 médecins du CIUSSS de l'Estrie - CHUS ont déclaré dans une lettre ouverte que 17 patients auraient contracté la maladie, que 4 personnes seraient décédées et que 2 autres se trouveraient aux soins intensifs en ce moment.
Ceux-ci ont donc formulé une demande auprès du ministère de la Santé. Ils souhaiteraient que leur personnel qui n'a pas été inoculé subisse des tests de dépistage à l'occurence de 3 fois par semaine, tout comme ceux qui travaillent à l'urgence.
Voici un extrait de cette lettre ouverte : « L'étage d'hémato-oncologie du CHUS est qualifié de "zone sanctuaire" depuis le début de la pandémie. Pour y être admis et hospitalisé, un patient doit obligatoirement avoir fait un test COVID négatif. L'éclosion actuelle montre donc qu'il s'agit de cas nosocomiaux, tous les patients étant négatifs à leur arrivée. »
Étant donné le fait que les gens doivent fournir un test négatif à la COVID-19 avant d'être hospitalisé, il va de soi que ces personnes ont contracté la maladie entre les 4 murs de l'hôpital et probablement par un employé contaminé.
Dans leur requête, les médecins demandent fortement au ministère de la Santé et des Services sociaux le droit au dépistage systématique sur les unités et étages d'oncologie et ce, dans le seul et unique but de protéger les patients.
Il est à noter que cette demande avait été refusée auparavant.