Cette situation cause des maux de tête à certains tenanciers qui aimeraient, bien évidemment, que tout redevienne comme avant afin qu'ils puissent sonner le last call à 3 h. Certains affirment que si ceci ne change pas bientôt, ils devront fermer leur commerce.
Certains propriétaires affirment que la moitié de leurs ventes d'alcool se fait entre minuit et 3 h, ce qui cause donc une grosse perte. De plus, les propriétaires doivent payer leurs serveurs même si ceux-ci ne servent pas d'alcool après minuit. Bien évidemment, les serveurs en paient aussi le prix puisque leur salaire est de 10.80 $ l'heure, sans pourboire pendant 2 heures!
Interrogé par le Journal de Montréal, Mathieu Ménard, propriétaire de deux bars à Montréal, le Minéral et le Blind Pig, a affirmé : « Les gens vont acheter beaucoup de consommations vers 11 h pour pouvoir rester jusqu'à 2 h. Ce que ça fait, c'est qu'ils dosent mal leur consommation et ils finissent par boire beaucoup plus dans un court laps de temps. » Sur ces propos, Éduc'alcool en pense la même chose d'ailleurs.
D'autres propriétaires, par contre, y trouvent leur compte puisqu'il manque de main-d'oeuvre. Certains affirment même que dans leur coin de pays, les gens se sont mis à sortir plus tôt, tout simplement, donc pour eux, leur chiffre d'affaires n'a pas bougé.
Des propriétaires de bars, contraints par la Santé publique de cesser de vendre de l'alcool à minuit, pressent le gouvernement Legault de leur permettre à nouveau de faire leur last call à 3 h, sans quoi ils pourraient mettre la clé dans la porte. #JDM https://t.co/DRovRygblO— Le Journal de Montréal (@JdeMontreal) July 16, 2021
Source : Journaldemontreal.com