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Julien Lacroix brise le silence dans une première entrevue télévisée depuis les allégations portées contre lui

PUBLICATION
Mélanie Côté
14 janvier 2023  (9h26)
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C'est ce vendredi soir que Julien Lacroix donnait sa toute première entrevue télévisée après s'être retiré de la vie publique en 2020, ayant été accusé d'avoir tenu des comportements déplacés envers neuf femmes.

En effet, l'humoriste était invité à l'émission Le monde à l'envers, sur les ondes de TVA.

Pour débuter l'entrevue, l'animateur Stéphan Bureau lui a demandé s'il avait peur, ce à quoi il a répondu:

« Oui, pis ça fait parti des raisons que je suis là. Je suis tanné d'avoir peur. Je suis tanné d'avoir peur pour ma sécurité, je suis tanné d'avoir peur de sortir, je suis tanné d'avoir peur de faire mon métier. »

À propos de l'entrevue, Julien Lacroix a ensuite mentionné que cela ne lui faisait pas plaisir d'être là pour parler de cette histoire et de l'imposer à sa famille et aux femmes qui l'ont accusé. Cette entrevue est pour lui l'occasion de passer à autre chose.

« Tout ça c'est gros. Ça me fait pas plaisir d'être là pour parler de ça. Ça me fait pas plaisir d'être là et d'imposer ça à ma famille, d'imposer ça à ces filles-là. »

« Retourner à la vie d'avant, c'est impossible. Tant mieux pour certaines raisons. C'est de refaire mon métier, d'essayer de passer à une prochaine étape, passer à une prochaine étape pour ma famille et pour ces personnes-là. C'est une manière un peu pour moi de passer à autre chose. »

Il a ensuite avoué être hanté par le sentiment de honte depuis les dénonciations le visant.

« J'avais honte d'être moi-même, de marcher dans la rue, d'avoir blessé des gens. De voir que ça, ça sort à mon sujet je me dis oh my god j'ai fait pas mal de mal à beaucoup de gens. »

L'humoriste a par la suite dénoncé Le Devoir au sujet de cette enquête de laquelle il a fait l'objet.

« Je parle de la mauvaise foi du devoir qui a fait un travail que je considère était pour les clics. Qui a fait des amalgames. Il faut être imbécile pour être contre le mouvement Me too. Mais aujourd'hui on dirait qu'il y a eu une mode à faire des enquêtes comme ça. Mais ces dénonciations touchent des milliers de gens. C'est dangereux ce qu'il se passe. Il y a des gens qui sont montrés du doigt. »

« On a des questions à se poser par rapport à tous ces mouvements de dénonciation, à ces jeunes garçons qui ont peur en ce moment. »

Si vous souhaitez revoir l'entrevue, c'est juste ICI.

Source: Monde de Stars

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