En effet, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada voudrait autoriser trois fois plus de résidus de métalaxyl et de sulfoxaflore dans les bleuets sauvages ainsi que sept fois plus de métalaxyl dans les framboises et les mûres.
Le coordinateur de Vigilance OGM, Thibault Rehn, a pourtant affirmé : « Ça n'a vraiment pas de sens que Santé Canada propose ce genre de modification. Leur première mission est de prévenir et de réduire les risques pour la santé individuelle et pour l'environnement. Là, on dirait qu'ils ont un nouvel objectif à vocation commerciale. »
Le métalaxyl ne peut pas être lavé à l'eau, selon Louise Hénault-Ethier, directrice du Centre Eau Terre Environnement et professeure associée à l'Institut national de la recherche scientifique. De plus, de fortes doses de métalaxyl peuvent engendrer des effets sur le foie des animaux de laboratoire.
En ce qui a trait au sulfoxaflore, celui-ci est considéré comme tueur d'abeilles, donc très nuisible du point de vue environnemental!
Cliquer ici pour visualiser ces demandes d'Ottawa.
Il est à noter que sur site web de l'agence de santé publique, on peut lire que les risques liés à ces nouvelles utilisations sont acceptables pour la santé humaine et pour l'environnement, cependant, aucune preuve n'y est fournie!
Source La Presse:
Ottawa songe à permettre davantage de pesticides dans les petits fruits