Ce sont les centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), qui sont la principale agence sanitaire des États-Unis, qui ont précisé que cette décision est « justifiée par la science » étant donné qu'une infection a normalement lieu dans les deux jours précédents et les trois jours suivants de l'apparition des symptômes.
« Ces mises à jour permettent à chacun de poursuivre sa vie quotidienne en sécurité, » a assuré la directrice des CDC Rochelle Walensky dans un communiqué.
CDC has shortened the recommended time for #COVID19 isolation and quarantine. Learn more about what to do if you test positive or have close contact with someone who tested positive for COVID-19: https://t.co/ScxsyrZI16.— CDC (@CDCgov) December 27, 2021
Avec la montée du variant Omicron, qui est maintenant majoritaire aux États-Unis et un peu partout dans le monde, étant donné qu'il est très virulent bien que moins dangereux, ce sont plus de 200 000 cas quotidiens qui s'ajoutent au pays. Or, une grande inquiétude plane au niveau du manque de main d'oeuvre, qui serait amplifié par des quarantaines prolongées.
Également, la quarantaine concernant les « cas contacts » non vaccinés a été réduite de 14 à 5 jours, mais le port du masque rigoureusement pendant les cinq jours suivants est également fortement recommandé. Pour les « cas contacts » vaccinés, aucun isolement n'est nécessaire.
Il est à noter que les CDC sont une référence aux États-Unis et sont largement suivies, mais ce n'est pas une obligation de le faire. Ce lundi, le président Joe Biden a demandé aux Américains de ne pas « céder à la panique » bien que les hôpitaux du pays soient « dépassés en termes d'équipements et de personnel » avec la vague de cas actuelle.
Verra-t-on des recommandations semblables de la part de la santé publique québécoise prochainement?
Source: La Presse