Y a-t-il réellement une augmentation à prévoir pour les tarifs des salons de coiffure? M. Bisson éclaire les Québécois sur le sujet.
D'abord, le président de l'APECQ évoque les conditions supplémentaires que devront prévoir les professionnels de la coiffure. Premièrement, il faut comprendre que tous les clients désirent obtenir leur rendez-vous dans les premiers jours de la réouverture.
Pour répondre à la demande, les coiffeurs doivent, par exemple, distancer les aires de travail et peut-être faire des heures supplémentaires. Comme le dit M. Bisson, les coûts fixes restent les mêmes, mais les professionnels doivent prendre des mesures supplémentaires.
Il ajoute que l'utilisation de l'équipement de protection est une difficulté additionnelle. En ce sens, le professionnel a le devoir de protéger le client, et vice versa. Si le coiffeur doit porter un équipement de protection, il est fortement suggéré que le client porte le masque, mais s'il s'agit d'une liberté individuelle.
Pour sa part, le coiffeur doit jongler avec le masque, la visière qu'il doit nettoyer, la blouse et la cape qu'il doit changer entre chaque client, le plexiglas entre les fauteuils, et plus encore
Dans la situation de la COVID-19, la CNESST a pour mandat d'assurer le respect des normes d'hygiène dans les salons. M. Bisson estime que les coiffeurs auront des frais supplémentaires d'environ huit dollars l'heure.
Il évoque, mis à part les frais des installations, le temps additionnel pour désinfecter la chaise, le nettoyage des capes à une plus haute fréquence et l'ajout d'une personne à l'entrée pour désinfecter les mains.
Finalement, le président de l'APECQ conclut que les professionnels de la coiffure sont plus que réjouis à l'idée de rouvrir les salons. I
l estime que plusieurs coiffeurs ont peur de faire hausser leurs tarifs, même s'ils n'arrivent pas à couvrir leurs frais supplémentaires, par peur de perdre une partie leur clientèle. Pour d'autres, seul le professionnel devrait attirer les clients, et non le prix.
Source : 107.7 FM