À ce jour, seules les personnes de 12 ans et plus peuvent recevoir le vaccin. Des études par les pharmaceutiques sont présentement en cours afin de vacciner les enfants âgés de 6 mois à 12 ans. Les premiers résultats devraient être connus au début de l'automne et des approbations devraient s'en suivre.
Mais le défi dans ce cas sera de convaincre les parents de faire vacciner leurs enfants alors qu'on sait que les effets de la COVID-19 sont généralement très faibles chez les jeunes. Une étude publiée en mai relevait également que 40 % des mères canadiennes hésiteraient à faire vacciner leur enfant âgé entre 9 et 12 ans, dont 8,6 % qui refuseraient totalement. Les craintes sont liées à la sécurité du vaccin et à son efficacité. Selon une professeure de l'Université de Montréal, « il est clair qu'il y aura plus d'hésitation et qu'on aura peut-être plus de difficulté à convaincre les parents parce que dans ce cas-ci, on prend une décision pour un autre être humain ».
De son côté, le chercheur et pédiatre Olivier Drouin de Sainte-Justine affirme que les risques ne sont pas nuls pour les enfants. « Au Canada, environ 700 enfants ont été hospitalisés à cause de la COVID-19 et certains se sont retrouvés aux soins intensifs », a-t-il affirmé. De plus, la vaccination des enfants sera bénéfique afin de continuer de diminuer le risque sociétal avec l'apparition des variants mais également diminuer les risques d'hospitalisations pour le jeune et son entourage.
Source La Presse:
Le temps venu, le défi sera de convaincre les parents