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À bout de souffle, des infirmières décident de ne pas travailler

PUBLICATION
J. Maheux
22 août 2021  (11h44)
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C'est au CHUL que se déroule cet événement.

En effet, des infirmières épuisées ont refusé catégoriquement de ne pas travailler dimanche matin. Le manque de personnel fait en sorte que le temps supplémentaire obligatoire s'étire à l'urgence.

L'une d'elles, qui a préféré garder l'anonymat, a déclaré : « On surcharge les infirmières en plus de les obliger à rester de 12 h à 16 h d'affiler au travail chaque jour. La situation est maintenant dangereuse pour la clientèle! C'est la raison pour laquelle on se mobilise. Nous ne sommes pas des revendicatrices dans l'âme, mais nous sommes inquiètes. » Et avec raison.

Nancy Hogan, présidente du Syndicat interprofessionnel du CHU, a dit à ce sujet : « On est en pénurie de personnel et force est de constater que celui qui reste est épuisé. »

Même samedi soir, des infirmières ont refusé de débuter leur quart de travail de soir avant d'avoir le personnel en quantité suffisante. C'est alors qu'elles se sont regroupées dans la salle de pause pendant une heure, refusant de sortir afin de manifester contre la pénurie de main-d'oeuvre.

La situation reste précaire car l'urgence a été très occupée dans le courant de la fin de semaine. L'établissement a même dû rediriger certaines ambulances, à certains moments vers d'autres hôpitaux, afin de réduire un peu la pression.

Mme Hogan a déclaré : « Ça suffit de dire qu'on va obliger le monde à rester. C'est une épée de Damoclès sur leur tête, elles ont droit à une vie. »

Elle a continué en mentionnant qu'il appartient au gouvernement de redéfinir la façon de donner des soins.

Source : Lesoleil.com

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