Il s'agit du virus Lyanga, une zoonose, ce qui signifie qu'il se transmet de l'animal à l'homme, et il a déjà infecté 35 personnes en Chine, mais les scientifiques mentionnent que pour le moment, il n'y a pas raison de s'inquiéter outre mesure.
Il faut noter qu'il ne s'agit pas d'un coronavirus, mais d'un henipavirus. L'une de ses formes les plus connues, le Nipahvirus, a un taux de létalité particulièrement élevé, car selon l'OMS, les personnes infectées ont entre 40 et 75 % de risque de mourir.
Toutefois, au moment d'écrire ces lignes, aucun décès n'a été signalé, et aucune transmission interhumaine non plus.
Par ailleurs, un test a permis d'identifier la musaraigne comme un possible réservoir de ce nouveau virus, puisqu'il a été détecté dans 27 % des musaraignes testées.
D'après le virologue flamand Marc Van Ranst, il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour le moment, puisque de nouveaux virus sont découverts régulièrement, et « on ne sait pas si celui-ci représente un risque sérieux. Cela reste à voir. Trente-cinq cas, ce n'est pas beaucoup. Et nous n'avons encore aucune idée des infections asymptomatiques ».
Les personnes infectées par le virus Langya ont notamment développé de la fièvre, de la fatigue, de la toux, de la perte d'appétit, des douleurs musculaires, des nausées, des maux de tête et des vomissements, entre autres.
Source : MetroTime.be