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Décès troublant d'une dame de 81 ans dans un CHSLD de Montréal

PUBLICATION
Mélanie Côté
24 février 2022  (11h03)
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Dans la nuit du 8 au 9 février derniers, un décès troublant est survenu au CHSLD Providence-Saint-Joseph, à Montréal, une propriété de la congrégation des Soeurs de la Providence.

En effet, une dame de 81 ans est décédée dans son lit, alors que trois jours plus tôt, le 5 février, la Croix-Rouge, qui était présente pour prêter main-forte, avait signalé au ministère de la Santé du Québec qu'elle était « contentionnée » à son lit, sans soins d'hygiène « de façon prolongée ».

Le porte-parole de la Croix-Rouge canadienne, Jean-Sébastien Pariseau, a indiqué :

« Le 5 février, une travailleuse humanitaire en santé de la Croix-Rouge a constaté qu'une dame était contentionnée et nue dans ses excréments. »

La travailleuse a immédiatement informé le personnel de l'établissement que la pauvre femme avait besoin de soins d'hygiène, mais malheureusement, le suivi n'a pas été fait.

Ce n'est que plus tard dans la journée que la femme aurait été aidée par une autre travailleuse de la Croix-Rouge et des infirmiers, même si cette dernière ne peut, en temps normal, exercé ce type d'acte médical.

À la fin de sa mission de trois semaines dans ce CHSLD, le 17 février, la Croix-Rouge a alerté le ministère de la Santé et des Services sociaux, mais aucune inspection ni visite de vigie n'a été commandée par le gouvernement.

Pour sa part, le MSSS confirme, via sa porte-parole Marjorie Larouche, qu'aucune visite n'a été effectuée par le gouvernement, et que l'information a été transmis au centre intégré de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l'Est-de-l'Île-de-Montréal, qui gère le territoire où se trouve le CHSLD en question.

Selon des employés de l'établissement rencontrés par Radio-Canada, il y a un grande pénurie de personnel dans ce CHSLD, alors qu'il y aurait seulement deux préposés pour 25 résidents.

De plus, selon les employés en question, il arrive fréquemment que des résidents se déshabillent eux-mêmes, ce qui fait en sorte que leurs couches d'aisance débordent.

Une autre source aurait confirmé que la femme était agressive et qu'elle refusait que l'on change sa culotte d'incontinence. Selon elle, l'aînée n'acceptait qu'« une infirmière en particulier ».

Le ministère de la Santé mènerait présentement une enquête sur le cas. À suivre...

Source : Radio-Canada

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