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Des antivaccins interpellent les jeunes de l'école où une ado est décédée

PUBLICATION
J. Maheux
10 septembre 2021  (11h24)
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Suite au décès d'une jeune femme de secondaire 4 qui fréquentait l'école Louis-Riel le 7 septembre dernier dû à un malaise, des manifestants antivaccins se sont rendus aux alentours de cette école le lendemain, soit le 8 septembre sur l'heure du dîner, afin de dire aux jeunes endeuillés de ne pas se faire vacciner et que c'était dangereux. Il faut mentionner d'ailleurs qu'une clinique de vaccination mobile était sur place, le 8 septembre.

Il s'en est suivi une dispute entre un enseignement, Xavier Watso, et un individu.

Voyez la scène par vous-même :

L'enseignant était complètement sous le choc de voir une telle folie. Il a d'ailleurs mentionné : « C'est tout à fait inacceptable que des gens instrumentalisent le décès tragique d'une élève pour faire avancer leur campagne de mensonge et de désinformation. »

Il a continué : « Ils étaient une petite gang à interpeller les élèves et à leur dire de ne pas se faire vacciner parce que c'est dangereux. J'étais choqué comme je l'ai rarement été. L'école est en deuil, et ces gens-là sont arrivés alors que des élèves étaient en pleurs. Ils approchaient n'importe quel élève, qu'ils soient concernés ou non par la situation. C'est du harcèlement. »

Ce qu'il faut savoir

1. L'étudiante aurait reçu sa deuxième dose de vaccin il y a plus de deux mois.

2. Elle avait un stimulateur cardiaque.

Il est à noter que la jeune femme a subi un arrêt cardiorespiratoire en classe et que des techniciens d'Urgences Santé sont intervenus. Elle a ensuite été transportée à l'hôpital et son décès a été confirmé par le centre de services scolaire de Montréal mercredi.

Le CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal a émis dans un communiqué jeudi matin : « Concernant les rumeurs qui circulent en lien avec le décès d'une jeune femme à l'école Louis-Riel, le 7 septembre dernier, nous tenons à préciser que notre équipe de vaccination COVID-19 était présente à cette école [mercredi], le 8 septembre, soit le lendemain du décès de la jeune femme. »

Jean-François Roberge, le ministre de l'Éducation, a trouvé ce geste inacceptable, et avec raison!

La cause du décès n'étant pas encore connue, le bureau du coroner a ouvert une enquête.

Source : Lapresse.ca

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