Malheureusement, un phénomène très répandu pour contrer le manque d'argent consiste à vendre ses fillettes pour des montants allant entre 550 $ et 4 000 $. Lorsque les fillettes sont vendues à une autre famille, elles sont en faite « promises » au garçon de l'acheteur, qu'elles devront marier. Bien entendu, les enfants concernés ne sont pas au courant.
Par exemple, une famille avait emprunté de la nourriture dans une épicerie pour survivre. Le propriétaire a menacé de les faire emprisonner s'ils ne remboursaient pas la valeur de la nourriture. Les parents n'ont donc eu d'autre choix que de vendre leuf fille Zakereh, trois ans, au fils de l'épicier Zabiullah, quatre ans. « Je ne suis pas heureuse d'avoir fait ça, mais nous n'avons rien à boire ou manger (...) Si ça continue comme ça, nous devrons (aussi) vendre notre fille de trois mois », se désespère la mère.
Bien que les parents forcés de prendre ce recours soient anéantis, la pratique est malheureusement très fréquente et personne ne s'en surprend dans la région : « Beaucoup de gens vendent leurs filles », assure une voisine nommée Gul Bibi, qui a vendu sa fille âgée de huit ou neuf ans à un homme de 23 ans pour payer ses dettes. « Nous savons que ce n'est pas bien (...), mais nous n'avons pas le choix », conclut-elle.
Selon une étude réalisée par Unicef en 2018, 42 % des familles afghanes ont au moins une fille qui se marie avant l'âge de 18 ans. La raison est principalement financière, car le mariage est souvent perçu comme le moyen d'assurer la survie d'une famille. Cependant, les jeunes mariées tendent à risquer davantage de complications lors de leur accouchement ainsi que de la violence conjugale.
Il est à noter que les fillettes sont vendues très jeunes étant donné qu'elles coûtent plus cher en vieillissant.
Source: The World News