Le Dr Peter Daszak, président de l'« EcoHealth Alliance », basée à New York, a proposé de travailler avec un groupe de scientifiques de l'Institut de virologie de Wuhan pour mener à bien la recherche.
Les experts voulaient améliorer génétiquement les coronavirus et les libérer parmi les chauves-souris de Yunnan, à environ 2000 km au sud-ouest de Wuhan, dans l'espoir que cela empêcherait de nouveaux virus de passer des chauves-souris aux humains.
Le plan était de libérer un coronavirus de chauve-souris contenant de « nouvelles protéines de pointe chimériques », qui sont présentes sur la COVID, afin de les inoculer contre le virus.
Ils voulaient également créer un virus génétiquement amélioré qui pourrait infecter plus facilement les humains, selon des articles découverts récemment.
Les chercheurs ont demandé 14,2 millions de dollars à la « US Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa) » pour financer le projet, mais la demande a été rejetée par crainte qu'elle ne mette « les communautés locales en danger ».
Les documents, publiés par une équipe d'universitaires enquêtant sur les origines de la pandémie, ajouteront aux soupçons croissants que le coronavirus pourrait avoir fui accidentellement du laboratoire de biosécurité de haut niveau de Wuhan.
Depuis que la Chine a initialement alerté le monde sur un mystérieux virus circulant à Wuhan en décembre 2019, le débat fait rage sur sa véritable source.
La Chine a insisté à plusieurs reprises sur le fait que le virus s'est répandu naturellement chez les humains à partir de chauves-souris, certains scientifiques convenant que la COVID avait très probablement des origines naturelles.
Toutefois, certains disent qu'il est tout à fait possible que le coronavirus ait fui de l'Institut de virologie de Wuhan, où des chercheurs menaient des recherches controversées sur les agents pathogènes les plus dangereux au monde.
Le professeur Angus Dalgleish, expert en cancer à la St Georges Hospital Medical School de Londres, a déclaré que l'Institut de virologie de Wuhan effectuait des travaux de « gain de fonction » depuis des années avant l'épidémie de COVID.
Le gain de fonction implique de modifier les organismes pour améliorer leur fonctionnement, par exemple en rendant un virus plus mortel ou plus transmissible. Le projet auraient pu aller de l'avant malgré l'échec d'un financement américain, a-t-il déclaré.
Source : DailyMail.co.uk