Elle met fin à sa vie après la libération de deux hommes qui l'auraient violée
Une adolescente se serait suicidée après avoir appris qu'un des deux hommes soupçonnés de l'avoir violée avait été remis en liberté.
Eda Nur Kaplan, 18 ans, a écrit une lettre de suicide pour sa famille et s'est lancée du haut du 15e étage d'un appartement dans la capitale turque d'Ankara.
Elle a plongé de son balcon vers 1 heure du matin le 7 août après avoir laissé un message déchirant à sa mère lui disant qu'elle se sentait « détruite », rapportent les médias locaux.
Des voisins de l'immeuble où Eda louait un appartement avec sa soeur aînée ont appelé les services d'urgence pour obtenir de l'aide.
Cependant, les ambulanciers n'ont malheureusement pas pu sauver l'adolescente et l'ont déclarée morte sur les lieux.
Une semaine avant son présumé suicide, Eda aurait déposé une plainte auprès de la police contre deux hommes qui, selon elle, l'auraient agressée sexuellement lors d'une soirée bien arrosée avec elle et sa soeur.
Elle a ensuite été emmenée dans un centre médical pour subir des tests après l'incident, mais les médecins n'ont trouvé aucune preuve physique d'agression sexuelle, rapporte le site d'information turc « Haberler ».
Un suspect, identifié comme Mehmet A., a été arrêté après que la victime eut donné son nom à la police.
Une enquête a été ouverte pour localiser l'autre suspect, identifié comme Yusuf G., dont le nom a été mentionné lors de l'interrogatoire de Mehmet A..
Après que sa déclaration ait été recueillie par la police, Mehmet A. a été libéré, apparemment en raison d'un manque de preuves.
Après avoir appris la libération du suspect, la victime a envoyé à sa mère un message déchirant avant de se suicider.
Elle aurait déclaré : « Maman, c'est ta petite fille, je n'en peux plus, ils ont détruit ta fille. Elle ne pouvait rien dire à personne, elle cachait toujours tout, mais là c'était trop.
Elle ne peut plus le supporter, elle n'a pas confiance que tout ira bien. Elle ressentira la douleur juste un instant au lieu de chaque jour.
Rappelez-vous, ne me laissez pas tomber, demandez justice pour moi s'il vous plaît. Je ne pouvais pas le supporter, mais vous le pouvez.
Je vous aime tous très fort, prenez soin de vous. Je ne pourrais pas le faire, mais le meilleur reste à venir pour vous. »
Yusuf G. et Mehmet A. sont tous deux détenus depuis la mort d'Eda, rapporte l'agence de presse turque « Bianet ».
L'enquête est toujours en cours.
Source : Mirror.co
