Google s'engage à protéger les données des femmes qui auront recours à l'avortement
Après une semaine de silence, le géant Google a confirmé que l'historique de géolocalisation des personnes qui accèderont à des cliniques d'avortement aux États-Unis sera automatiquement effacé peu après leur passage, pour leur éviter d'éventuels problèmes judiciaires avec le procureur de leur État si l'avortement n'y est plus permis.
En effet, des élus démocrates et des défenseurs des droits humains avaient fait des sorties ces derniers temps pour mentionner leurs craintes de représailles en cas de consultation pour un avortement dans un État ou cela est toujours permis.
Responsabilité personnelle
La VP chez Google rappelle que la collection de données est désactivée par défaut, et que c'est notre responsabilité personnelle de décider ce qui est conservé ou non.
Malgré tout, lorsque Google a des requêtes du gouvernement pour obtenir des données personnelles, il est commun de « les repousser quand elles sont trop extensives »:
Les établissements « sensibles » touchés par la décision de Google sont « les centres d'hébergement en cas de violence domestique, les cliniques spécialisées dans la perte de poids ou encore les centres de désintoxication ».
Toutefois, on sait que certaines lois dans des États comme le Texas encouragent depuis longtemps les citoyens à dénoncer les gens qui n'obéissent pas aux lois de l'endroit. Ainsi, un chauffeur Uber qui reconduit une femme dans un centre d'avortement devrait la dénoncer.
Croyez-vous que la situation pourrait dégénérer?
Source: Radio-Canada
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