« Souper gastronomique au restaurant les Mauvais garçons (rue William). Nous étions six personnes réunies hier soir pour l'anniversaire d'un ami. Nourriture : 10 sur 10, serveuses d'une gentillesse exemplaire, sauf que... la nôtre ne parlait pas un mot de français. Zéro! Quand je dis zéro, je veux dire moins que moi je connais de mots en portugais si je vais passer 3 semaines de vacances au Portugal. Je répète, une jeune femme très gentille, mais incapable de dire "bonjour, merci, pain, verre d'eau, fourchette". Rien.
Je sais: COVID, pénurie de main d'oeuvre etc. le domaine de la restauration en arrache et je ne souhaite pas en rajouter une couche mais ça demeure inacceptable et il faut le dire.
Parce que le pire (et c'est ça qui m'a décidé à l'écrire publiquement), c'est qu'on a signalé très gentiment notre inconfort devant cette situation. Le resto nous a alors envoyé une jeune femme anglophone toute aussi gentille qui parlait très bien le français cette fois. Mais un coup les commandes passées, retour de la serveuse unilingue pour le reste de la soirée : "Everything is all right here?" "Would you like a other bottle of wine" etc. Comme si rien ne s'était jamais passé avant.
Je sais, on finit quasiment par trouver ça normal. On ne veut pas causer de scène en public. Mais je vous mets au défi de trouver un serveur en Italie qui ne parle pas un mot italien ou espagnol en Espagne ou n'importe quelle langue locale parlée par 85% de la population locale. Ce n'est juste pas normal de se sentir en pays étranger à 4 km de sa maison. Désolé, pour moi ce n'est pas négociable. »