Justin Trudeau confirme que les funérailles de la reine seront un congé férié
Le jour des funérailles de la reine approche à grands pas (19 septembre), et le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a confirmé que cette journée sera fériée pour les employés fédéraux.
Un responsable dans la machine gouvernementale et souhaitant conserver l'anonymat avait déjà garanti que le projet était à l'étude et qu'une décision serait bientôt rendue.
Mardi matin, Justin Trudeau a, en conférence de presse, confirmé ce qu'on savait déjà, c'est-à-dire que les funérailles de la reine seraient une journée fériée exceptionnelle pour les travailleurs à l'emploi du fédéral.
Nouveau@JustinTrudeau annonce que lundi prochain, jour des funérailles de la Reine Elizabeth II, sera un jour férié (congé) pour les employés fédéraux
Discussions pour que les provinces s'arriment#polqc #polcan pic.twitter.com/QxfMSVuDwg— Sébastien Bovet (@SebBovetSRC) September 13, 2022
Il faut savoir que de 85 à 90 % des travailleurs canadiens ne seront pas touchés par une telle mesure. C'est pourquoi le gouvernement fédéral espère que les provinces lui emboîtent le pas.
François Legault a déjà indiqué qu'il n'en était aucunement question pour le Québec. Dans la Belle Province, il s'agira simplement d'une journée de commémoration, mais pas d'un congé férié.
Alors que @JustinTrudeau annonce un congé férié fédéral pour les fonctionnaires fédéraux à l'occasion des obsèques de la reine Élisabeth II...
"Ce sera une journée de commémoration, mais il n'y aura pas de journée fériée", indique @francoislegault, dans Verdun. #QC2022 pic.twitter.com/KF3gLloSVj— Marc-André Gagnon (@MAGagnonJDQ) September 13, 2022
Cette décision québécoise a, en quelque sorte, été saluée par Dan Kelly, président et chef de la direction de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante :
M. Kelly a précisé ainsi sa pensée :
M. Kelly ajoute qu'une journée fériée pourrait coûter des milliards de dollars à l'économie. Mais les petites et moyennes entreprises éviteront ces problèmes si les provinces laissent le gouvernement fédéral faire cavalier seul. La plupart des entreprises relevant du fédéral sont de grandes entreprises mieux outillées pour faire face à un tel congé férié.
Source : Radio-Canada
