Sur les 25 minimaisons, cinq n'ont jamais pu héberger qui que ce soit car elles avaient été détruites lors du transport. Et on apprend aujourd'hui qu'une autre moitié des minimaisons restantes ne peuvent plus être utilisées pour aider les itinérants car elles sont contaminées par les moisissures.
La Ville de Trois-Rivières, qui fait face à une recrudescence du phénomène de l'itinérance, avait demandé trois minimaisons à Ensoleilvent. C'est alors que le problème de contamination a été découvert.
La moitié des minimaisons fournies par Mike Ward inutilisables: https://t.co/sD2IJkQKwt— ScullyRDI (@ScullyRDI) December 7, 2022
François Gosselin, de l'organisme l'Ensoleilvent, explique que le problème est apparu lors de l'entreposage des minimaisons:
Les minimaisons contaminées seront détruites et recyclées.
Ensoleivent a proposé d'envoyer des minimaisons saines à la Ville de Trois-Rivières, mais celle-ci a décliné l'offre expliquant que d'autres solutions seraient plutôt appliquées.
François Gosselin souligne que plusieurs autres municipalités leur ont demandé de leur faire parvenir des minimaisons. Saguenay et Victoriaville figurent parmi celles-ci.
Afin d'éviter les problèmes de moisissures, il est recommandé d'appliquer un revêtement extérieur sur les minimaisons.
Au départ, les minimaisons devaient être implantées à Montréal. Mais la Ville avait refusé une telle solution de dernier recours; les minimaisons, quoiqu'isolées, ne sont pas chauffées.
Source : Le Nouvelliste