En effet, Kevin « Big » Grenier, l'un des trois organisateurs du « Convoi de la liberté », a mentionné dans une vidéo sur Facebook que plusieurs personnes l'avaient approché pour faire des propositions violentes.
« Certains évoquaient l'idée de faire des tueries, de prendre les armes puis d'aller au parlement. Vous attendez quoi, que des drames arrivent, host...? J'ai mal à mon Québec », a-t-il entre autres déclaré.
Les réactions des élus
Les différents élus étaient bien sûr choqués de la situation. Les porte-paroles de chacun des partis ont commenté le tout.
André Fortin, du PLQ, affirme que « le gouvernement Legault doit prendre acte de la polarisation ».
« Il y a [...] des gens qui [...] sont prêts, de toute évidence, à prendre des mesures extrêmes qui sont complètement inacceptables, inappropriées, illégales », a-t-il dénoncé en point de presse. Il invite la CAQ à être plus transparente.
Le leader de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, a affirmé: « Ça m'inquiète de voir une augmentation de la tension comme celle-là. Les manifestations des derniers jours sont un avertissement à l'ensemble de la classe politique ». Il demande à tous les chef d'État du pays à être attentifs à la situation.
De son côté, Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, a blâmé directement le gouvernement actuel, en affirmant: « Ça fait deux ans maintenant qu'on vous dit, au Parti québécois, que l'absence de transparence, les yoyos, auront un effet sur le climat social, sur la santé mentale des gens. Bien [...], on voit une dégradation de la situation. »
La réaction de François Legault
Ces propos n'ont pas échappé à François Legault, qui était absolument furieux:
« C'est totalement irresponsable de venir cautionner des gens qui menacent de prendre des armes contre les consignes sanitaires en disant : ''ils ont un peu raison, c'est la faute du gouvernement'' », a-t-il déclaré.
« J'espérais avoir l'appui des oppositions. Ça n'a pas de bon sens que le Parti libéral et le Parti québécois disent que c'est de ma faute si ces gens-là menacent de prendre les armes. Il y a quand même des limites! », a-t-il conclu.
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Source: Radio-Canada