Sur son compte Twitter, elle a d'ailleurs raconté ce qui lui était arrivé.
« Je suis à la manifestation du convoi de Montréal depuis 20 minutes et j'ai déjà eu une alerte au crime haineux. Une manifestante non masquée s'est approchée de moi : "T'es chinoise toi?". Je regardais nerveusement autour de moi. Les manifestants regardaient. J'ai répondu "Oui." Elle a demandé si les caractères sur sa pancarte signifiaient "liberté". J'étais terrifiée. »
« Quelques minutes après avoir publié ceci, un couple a commencé à me filmer pendant que je prenais des photos, en zoomant sur mon badge de presse de The Link. Ils ont demandé : "D'où viens-tu? Parles-tu anglais? Es-tu journaliste?". J'ai répondu "Une étudiante journaliste". Ils m'ont laissé tranquille, mais que vont-ils faire de mes informations? »
Plusieurs internautes ont réagi sur Twitter, particulièrement des journalistes. Audrey Paris, de Radio-Canada, a écrit :
« Fais attention. Tu ne devrais pas être seule là-bas. J'espère que ça ne t'a pas découragé de suivre cette carrière. »
Voici d'autres réactions :
« Un grand respect pour les journalistes qui couvrent des manifestations haineuses des convois, en particulier ceux qui sont des femmes ou des non-blancs, ou des étudiants », a écrit le journaliste au Toronto Star, Bruce Arthur.
Heureusement, la journaliste a pu retrouver ses collègues et tout s'est bien terminé. Elle a écrit dans un autre tweet :
« L'équipe de The Link est maintenant réunie et nous sommes en sécurité. »
Source : Ayoye