Les policiers tentaient de repérer une fillette de 3 ans qu'ils croyaient avoir été kidnappée par une femme âgée de 21 ans. L'incident s'était produit dans le secteur de Sainte-Adèle, dans les Laurentides.
La fillette a été retrouvée rapidement, en pleine forme.
Plusieurs personnes ont fortement critiqué les policiers qui les ont ainsi réveillés en pleine nuit avec cette alerte Amber. C'est pourquoi certains représentants des autorités ont décidé aujourd'hui d'expliquer qu'est-ce qui justifie d'envoyer ainsi une alerte aux citoyens.
Les forces policières se basent sur trois critères afin de décider s'il est pertinent ou non d'envoyer une alerte Amber.
Depuis le 26 mai 2003 au Québec, on utilise le système #AlerteAmber. C'est un outil qu'on espère ne pas avoir à utiliser, mais qui est si important. L'alerte tient son nom de la jeune Amber Hagerman, enlevée à Arlington au Texas en janvier 1996. @EnfantsRetour pic.twitter.com/PLKfdl3oS0— Ian Lafrenière (@IanLafreniere) May 26, 2022
Le premier élément concerne l'enlèvement en soi. Il faut que la police croit qu'un mineur ait été enlevé avant de déclencher l'alerte.
Il faut aussi que les policiers croient que le mineur est en danger aux mains de son ravisseur.
Et finalement, les policiers doivent posséder suffisamment d'informations pour bien décrire l'enfant et le véhicule dans lequel il se trouve avant d'envoyer l'alerte Amber aux citoyens.
Source : Ayoye!