Un homme meurt d'une infection cérébrale après s'être fait piquer par une tique
Un homme du Maine est décédé d'une infection cérébrale rare qu'il a contractée après s'être fait piquer par une tique. Le Maine Center for Disease Control and Prevention (Maine CDC) a signalé mercredi la mort de l'homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, notant que le virus Powassan était la cause du décès.
Aucun remède, aucun vaccin ni aucun traitement antiviral ne sont connus pour traiter ce virus cérébral très dangereux.
Les experts du Maine CDC ont averti les résidents et les visiteurs de l'État de faire attention dans les zones où les tiques pourraient être présentes, pour éviter de se faire piquer.
« J'exhorte les habitants du Maine et les visiteurs à prendre des mesures pour éviter les piqûres de tiques. »
Le virus se transmet d'un animal à l'homme, généralement par une morsure de tique ou de marmotte. Il porte le nom de la ville dans laquelle il a été découvert, Powassan, en Ontario, chez un jeune garçon en 1958.
L'homme du Maine aurait souffert de graves symptômes neurologiques à la suite de son infection, l'un des symptômes normaux du virus. Il recevait un traitement pour son infection dans un hôpital lorsqu'il est décédé.
Les autres symptômes courants du virus comprennent la fièvre, les maux de tête, les vomissements, la faiblesse, la confusion, les convulsions ou la perte de mémoire.
Cependant, les Centers for Disease Control and Prevention rapportent qu'une majorité de personnes infectées par le virus sont asymptomatiques.
Les experts du Maine CDC avertissent que les personnes qui campent ou font de la randonnée dans une zone boisée ou broussailleuse devraient se méfier des tiques. Ceux-ci doivent également éviter d'aller dans les broussailles profondes et s'en tenir plutôt aux sentiers et itinéraires établis.
Une personne doit également s'assurer de se couvrir pour éviter d'être mordue, et également utiliser un insectifuge pour éloigner les bestioles.
Si une personne pénètre dans une zone où il y a un risque élevé d'être exposée à une tique, elle doit s'assurer de se vérifier régulièrement pour détecter les piqûres, et s'assurer de se doucher et de se laver soigneusement ainsi que ses vêtements après.
Les cas de virus Powassan sont extrêmement rares, rapporte le CDC du Maine, avec seulement 25 cas signalés dans tout le pays chaque année.
Dans le Maine, 14 cas ont été signalés au cours des 12 dernières années, bien que la prévalence des infections asymptomatiques signifie que le chiffre est probablement un sous-dénombrement.
Source : DailyMail.co.uk
