En effet, cette histoire découle d'une enquête du journaliste du Financial Post, James McLeod, publiée le 12 juin 2020.
Ce dernier a dévoilé dans son article intitulé « Double-double tracking: How Tim Hortons knows where you sleep, work and vacation » que la compagnie canadienne collectait les données en temps réel de clients via son application mobile et ce, même lorsque l'application était éteinte.
Puis, le 26 mai 2022, le cabinet spécialisé dans la protection des droits des consommateurs LPC Avocat intentait une action collective à l'endroit de Tim Hortons pour le Québec. D'autres actions collectives ont aussi été intentées parallèlement en Ontario et en Colombie-Britannique.
Si l'entreprise indique sur son site web représenter un véritable symbole des valeurs canadiennes, LPC Avocat estime qu'elle ne respecte cependant pas celle du respect de la vie privée.
Même si elle n'a pas admis avoir fauté, la société a préféré en venir à une entente et éviter ainsi un procès qui aurait pu lui faire très mal.
Ainsi, le mercredi 1er février, l'entreprise a fait parvenir aux consommateurs concernés, soit ceux possédant un compte enregistré sur l'application mobile dont les données de géolocalisation ont été collectées pour la période entre le 1er avril 2019 et le 30 septembre 2020, un courriel les informant de la procédure à suivre pour avoir droit au dédommagement.
Un crédit est ainsi déposé dans le compte de membre des utilisateurs de l'application concernés.
Dans le cas d'un utilisateur qui est éligible à l'action collective, mais n'ayant plus de compte, le crédit peut être envoyé à l'adresse courriel utilisée lors de l'utilisation de l'application.
Le dédommagement, pour sa part, consiste en une pâtisserie accompagnée d'une boisson chaude. Le tout totalement gratuitement.
Cependant, le coût de la pâtisserie choisie ne doit pas être supérieur à 2,39 $ plus les taxes et ne doit pas être supérieur à 6,19 $ plus taxes pour ce qui est de la boisson chaude.
Source: Narcity Québec