En effet, les deux animatrices ont accusé l'homme d'affaires d'inconduite sexuelle dans un épisode de « La semaine des 4 Julie » en septembre passé. Frustré des propos dirigés à son égard, l'ancien magnat de l'humour avait alors décidé de poursuivre les deux animatrices pour la coquette somme de 450 000 $. Il avait alors affirmé faire l'objet d'une « attaque planifiée, orchestrée et mise en scène ».
Contestant cette poursuite, les deux animatrices avaient tenté de faire annuler celle-ci, la qualifiant de « poursuite-bâillon », visant à faire taire les victimes présumées de Gilbert Rozon, accusé d'inconduites sexuelles par de nombreuses femmes.
Le 25 janvier dernier, le juge de la Cour supérieure du Québec, Yves Poirier, avait alors refusé le recours des deux femmes :
Cette décision avait poussé les deux animatrices à porter la décision en appel. Malheureusement pour elles, le juge en Cour d'appel, Mark Schrager a maintenu la décision du juge Yves Poirier. En effet, le juge a conclu que l'objectif des poursuites intentées par Gilbert Rozon n'était pas de « limiter leur liberté d'expression » ou celles des victimes potentielles, car plusieurs femmes ont tout de même porté plainte contre Gilbert Rozon après les propos tenus par les deux animatrices en ondes :
Cette décision du juge de la Cour d'appel n'invalide cependant pas les poursuites intentées contre Gilbert Rozon, puisque celui-ci reste tout de même visé par de multiples allégations d'inconduites sexuelles.
Source : La Presse