Avant cet assouplissement, les joueurs de golf, de tennis ainsi que les marcheurs se voyaient imposer le masque lors de leurs activités.
Voici le message du premier ministre :
« Au cours des derniers jours, plusieurs personnes sont revenues sur l'obligation du port du masque à l'extérieur. L'objectif de cette mesure, c'est d'empêcher la transmission du virus quand des personnes d'adresses différentes restent à moins de deux mètres. J'ai donc demandé de préciser le décret pour que cette obligation s'applique seulement aux situations où il peut être difficile de respecter en tout temps la distance de deux mètres avec des personnes qui n'habitent pas avec nous.
Dans une situation où on est certain de toujours rester à plus de deux mètres, comme par exemple le tennis ou le golf, ou assis dans un parc, il n'est pas nécessaire de porter le masque.
On se comprend aussi qu'un couple qui n'habite pas à la même adresse, mais qui entretient des relations intimes n'a pas à porter un masque. Pas plus qu'une personne seule qui s'est greffée à une bulle familiale. Même chose quand deux personnes marchent ensemble, mais à bonne distance.
Évidemment, comme ils le font depuis le début, les policiers vont exercer leur jugement avant de sanctionner des contrevenants. Je compte donc sur les Québécois pour être prudents tout en utilisant leur gros bon sens.
Le nouveau variant britannique est plus contagieux, ce qui augmente les risques, même à l'extérieur. Soyons donc plus prudents que jamais. Pourquoi prendre une chance de contaminer un ami ou un proche ou d'être contaminé soi-même? Si vous avez le moindre doute, portez votre masque.
Je sais qu'on en a tous assez de cette crise sanitaire et des règles qu'on doit s'imposer. Mais on n'a pas le choix. Pour l'instant, en attendant que la majorité soit vaccinée, le respect des règles qu'on s'est données est la seule façon qu'on a de limiter la transmission du virus et d'éviter les hospitalisations de personnes malades, dont certaines vont mourir, alors que d'autres vont se retrouver avec des séquelles toute leur vie.
Dans deux mois, le pire va être derrière nous. D'ici le 24 juin, on devrait avoir vacciné une majorité de Québécois de 16 ans et plus. L'année scolaire va être terminée. Et l'été va être là, avec son effet de saisonnalité qui réduit la contagion. Trois conditions gagnantes pour retrouver une vie plus normale.
On lâche pas!
Votre premier ministre »
Le masque demeure cependant obligatoire pour les groupes ne provenant pas de la même adresse et qui se maintiennent à moins de deux mètres.