Vers la fin du mois de mars, au moins 20 abonnés de ce centre ont contracté le virus, sur un total de 250 clients.
Sébastien Fournier, administrateur du centre Hyperactif, a affirmé que la situation a été prise en charge de façon « underground ». Ce dernier a expliqué en entrevue avec Le Devoir que le virus avait été contracté en dehors du lieu.
« C'était trois amis qui se voyaient en dehors de la salle de sport, alors on n'a pas fait de lien avec une éclosion », a-t-il expliqué. Ensuite, l'équipe a informé les individus qui ont eu des cours avec les personnes contaminées par la COVID-19.
Toutefois, l'établissement affirme ne pas avoir voulu cacher quoi que ce soit : « Jamais nous n'avons souhaité manquer de transparence ou mettre la santé de nos membres en danger puisque c'est ce qui nous tient le plus à coeur, votre santé », peut-on lire dans une publication Facebook.
Le 29 mars dernier, le centre a décidé de fermer ses portes pour un « possible cas de COVID-19 » dans l'établissement voisin, le Méga Fitness Gym.
Depuis, au moins 20 cas du virus ont été recensés. « On a réagi le plus vite qu'on a pu », se félicite le propriétaire.
De leur côté, certains clients du centre Hyperactif s'estiment lésés dans cette situation. « Ce qui m'a le plus insulté, c'est le fait qu'ils savaient qu'il y avait des cas et qu'ils ne nous l'ont pas dit, parce qu'ils auraient pu éviter à certaines personnes d'avoir la COVID », affirme l'un d'entre eux.
Pour sa part, la santé publique rassure les citoyens : « l' éclosion du centre Hyperactif ne constitue pas un risque à la santé de la population ».