Le gardien numéro 1 des Bruins sur le marché?
Au cours des dernières années, les Bruins de Boston ont dominé dans la LNH au cours des séries éliminatoires, comme en saison.
Même si la récente campagne aura été aussi satisfaisante, les séries de l'équipe pourraient bientôt se conclure, dans ce 6e duel contre le Lightning de Tampa Bay. S'il y a bien une raison expliquant les insuccès de l'ennemi du Tricolore, c'est bien le départ de Tuukka Rask.
Il n'est plus inconnu que le Finlandais a quitté la bulle et donc abandonné son équipe pour cause d'une urgence familiale. Que l'on appuie ou non sa décision, celle-ci aura fait beaucoup de tort à la franchise du Massachusetts. Même l'entraîneur Bruce Cassidy l'a cité aujourd'hui. Son absence fait très mal à l'organisation, qui ne profite pas des mêmes exploits de 2010 de Jaroslav Halak, pour sauver les meubles.
L'ancien gardien de la LNH et chroniqueur à TVA Sports, Patrick Lalime, a ajouté que les moments de succès de Rask à Boston prendront fin très bientôt. «Je pense que c'est fini pour Rask à Boston. Il savait dans quoi il s'embarquait lorsqu'il est allé dans la bulle à Toronto pour les séries éliminatoires, qui constituent le moment le plus important pour son équipe. C'est comme s'il abandonnait ses coéquipiers. C'est sûr et certain que ce n'est pas un message bien perçu dans le vestiaire ».
Lalime a expliqué en chiffre comment une aussi belle formation peut avoir autant d'insuccès sans son meilleur cerbère : « La grande différence, c'est que ton gardien numéro un va te sauver 3-4-5 lancers par match pour réparer des erreurs commises par ses coéquipiers. Ce n'est pas ce qui arrive avec Halak. Au contraire, il a accordé des buts faibles. Quand tu donnes un mauvais but, ça affecte mentalement ton équipe. Ça ajoute de la pression aux autres joueurs pour se porter à sa défense et mieux le protéger. »
On voit à partir de ces explications que le système de jeu gagnant des Bruins ne peut être exploité, puisqu'ils doivent plutôt s'adapter en fonction de leur faiblesse au filet. Même si le départ du candidat au Vezina est motivé, il faut avouer que Lalime a raison lorsqu'il souligne l'impact négatif que son absence amène à l'équipe de Patrice Bergeron.
En bref, le contrat de Tuukka Rask se termine en 2021, il reste donc un an de hockey encore pour l'Européen. Si Lalime a raison sur sa prédiction de départ, cette dernière campagne ne se jouera pas sous l'uniforme jaune et noir. Ainsi, peut-on s'attendre à une transaction? Ou peut-on s'attendre à une retraite, rumeur rapportée plus tôt? C'est un sujet à suivre, mais tout dépendra des volontés du produit des Maple Leafs. S'il veut encore jouer au hockey, il pourrait rapporter gros à son organisation de toujours.
