Le paiement sans contact : un poids pour les commerçants en temps de COVID-19
De plus en plus, le paiement sans contact se répand dans les différents commerces du Canada, car il est simple, rapide, efficace et limite la propagation des germes.
Depuis le début de la pandémie, plusieurs individus ont troqué l'argent comptant pour cette technologie. Toutefois, les commerçants en paient fortement le prix.
Selon une étude de Paiement Canada, depuis le début de la COVID-19, une hausse significative de l'utilisation du paiement sans contact est observable au Canada. En effet, au moins 53 % des Canadiens utilisent davantage ce mode de paiement.
Le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l'Association Restauration Québec (ARQ), François Meunier, explique que les entreprises écopent de frais considérables avec le paiement sans contact, tandis que leurs ventes diminuent au gré de la pandémie. Il affirme que « pour les paiements par carte de débit, c'est 4 cents par transaction. Mais avec le sans contact, c'est 6 cents en restauration rapide et dans le cas des restaurants réguliers, c'est 7,5 cents, c'est une grosse augmentation ».
Pour sa part, la copropriétaire du restaurant Le Resto à Chelsea, Line Boyer, considère que les frais engendrés par le paiement sans contact sont le prix à payer « pour être en affaires ». Elle estime que ces frais n'empêchent pas son entreprise de fonctionner, « [] mais c'est dommage qu'il n'y ait pas assez de fonds pour sécuriser cette technologie-là ».
Au contraire de Mme Boyer, plusieurs commerçants demandent l'aide du gouvernement du Québec, à cause de leurs multiples dépenses et la diminution de leur achalandage, en ce temps de pandémie.
Crédit : Microsoft Actualités
