Depuis, seul le service de plats pour emporter a obtenu le feu vert pour continuer ses activités. Évidemment, cette offre de service de la part des restaurateurs est loin d'être suffisante pour couvrir l'ensemble de leurs responsabilités financières assurant le roulement financier adéquat des restaurants.
En plus, cette diminution de l'offre de service des restaurateurs a également entraîné d'innombrables mises à pied pour de nombreux travailleurs de cette branche de l'économie.
Toutefois, des jours plus joyeux attendent l'ensemble des restaurateurs. Ce lundi, le gouvernement provincial annoncera enfin un plan de déconfinement visant l'ensemble des restaurants de la province. Ce qui est connu à ce jour, c'est qu'une partie considérable des restaurants obtiendront l'autorisation gouvernementale d'ouvrir leurs portes.
Toutefois, pour le moment, il est impossible de savoir si les restaurants situés à l'intérieur du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pourront reprendre toutes leurs activités en même temps que les autres régions de la province.
Tout comme l'ont fait les établissement des autres secteurs économiques lors de leur réouverture, les restaurants devront, eux aussi, instaurer un plan sanitaire visant la sécurité de la clientèle. Il faudra assurément respecter les principes de distanciation sociale, ce qui voudra dire que les établissements ne pourront remplir leurs salles à manger à pleine capacité.
Par contre, le service aux tables sera accessible tant sur les terrasses que dans les salles à manger intérieures. On pourra également s'attendre à devoir se désinfecter les mains en entrant à l'intérieur de l'établissement. De plus, fortes sont les chances que l'accès aux salles de bain soit également contrôlé pour diminuer le risque de contact entre individus.
Même si l'ouverture des restaurateurs arrive à grands pas, les nombreuses mesures à respecter ne permettront pas encore aux propriétaires de restaurants de connaître des chiffres d'affaires similaires à ceux avant la crise sanitaire. Il faudra encore être patients.
Crédit : Radio-Canada