Cette décision a pour but de freiner la propagation du virus ainsi que des variants dans les établissements de santé, spécialement aux endroits où les patients sont plus à risque.
« Le ministère est devant un constat où il y a très peu de gens vaccinés dans des milieux où il y a des clientèles vulnérables, et il cherche un moyen d'encourager voire même forcer la vaccination », explique Ginette Langlois, la présidente de la Fédération des professionnelles FP-CSN.
Ainsi, les employés visés devront fournir une preuve de vaccination afin de pouvoir maintenir leur position, à l'exception des travailleurs :
- des urgences, à l'exception des urgences psychiatriques;
- des unités de soins intensifs, à l'exception des soins intensifs psychiatriques;
- des cliniques consacrées à la COVID-19, dont celles de dépistage, d'évaluation et de vaccination;
- des unités identifiées par un établissement afin d'y regrouper la clientèle présentant un diagnostic positif à la COVID-19;
- des centres d'hébergement et de soins de longue durée;
- des autres unités d'hébergement;
- des unités de pneumologie.
Ces mesures sont applicables dès samedi pour les travailleurs en question, hormis ceux des secteurs mentionnés ci-haut.
Cependant, les employés faisant partie de la liste devront effectuer un test de dépistage par prévention trois fois par semaine, si ceux-ci refusent de recevoir le vaccin.
« Le ministère de la Santé et des Services sociaux juge qu'un rehaussement des mesures de protection est nécessaire afin de réduire les risques d'introduction du virus dans certains milieux », a conclu le ministère de la Santé dans un communiqué.