Alors que les variants étaient pratiquement inexistants en décembre, une campagne de vaccination massive prévoyait une diminution de la propagation de la COVID-19. Cependant, les variants étant pour certains plus résistants aux différents vaccins ainsi qu'une distribution inégale des doses dans les différents pays, cela fait en sorte que la pandémie pourrait durer plus longtemps que prévu.
Le docteur Yanis Ben Amor, de l'Université Columbia de New York, affirme : « ne pensez pas que la vaccination va régler le problème. Ne faites surtout pas l'erreur de lever les mesures avant d'avoir complété la vaccination. La seule option efficace à court terme est l'adoption de mesures non pharmaceutiques ».
Il mentionne que les mesures de confinement, de distanciation ainsi que de limiter les déplacements entre les régions devront être maintenues pour contrer le plus possible la continuité de la pandémie.
Le docteur compare la France et le Royaume-Uni pour la troisième vague. La France ayant adopté un confinement plus souple a vu le nombre de cas et d'hospitalisations grandement augmenter dans les dernières semaines. De leur côté, le gouvernement anglais a plutôt adopté des mesures restrictives sévères durant l'hiver et le nombre de cas du dernier mois a permis au premier ministre d'assouplir les règles sans trop de conséquences.