Cette décision implique donc que les citoyens ne recevront aucun intérêt ni aucune pénalité concernant leurs impôts, et ce, tant que le tout sera payé avant le 30 septembre prochain.
Avec la pandémie reliée à la COVID-19, l'économie de partout au pays est sur la pente raide.
Ainsi, les gouvernements du Québec et du Canada cherchent à accorder un répit aux Canadiens péniblement touchés par les conséquences économiques de la crise sanitaire.
Pénalités à venir
Toutefois, le non-respect de cette décision ne sera pas sans conséquence.
En effet, les deux gouvernements avertissent les Canadiens que s'ils ne paient pas avant la date limite, ils pourraient voir certaines de leurs prestations être coupées ou ils pourraient se voir dans l'obligation de rembourser une partie de ces dernières.
Ces éventuelles pénalités ont été adoptées après que l'ARC ait remarqué que près de deux millions de citoyens canadiens auraient déjà perdu leurs prestations si le paiement des impôts avait été attendu à la fin avril comme il l'est en temps normal.
Rappelons que ce n'est pas la première mesure prise par le gouvernement fédéral pour s'assurer de venir en aide aux Canadiens.
On peut notamment penser à la prestation canadienne d'urgence (PCU) qui offrait 2000 $ par mois aux personnes sans emploi en raison de la pandémie.
Il est donc rassurant de penser que les dirigeants provinciaux et fédéraux mettent en place certaines mesures pour veiller au bien-être des citoyens.