Québec reconnait qu'une exposition aux pesticides peut entraîner le Parkinson
Il sera possible d'obtenir des indemnisations de la CNESST pour les agriculteurs, les agronomes, les horticulteurs et tous les Québécois travaillant avec des pesticides s'ils développent la maladie de Parkinson.
Le ministre du Travail Jean Boulet a inclus cette maladie dégénérative du système nerveux dans la liste des maladies professionnelles. Le tout a été amendé dans le projet de loi visant à modifier le régime de santé et sécurité au travail.
Toutes personnes ayant travaillé avec des pesticides durant 10 ans et qui ont reçu un diagnostic de Parkinson dans les 7 ans suivant la fin de leur utilisation pourra maintenant bénéficier de cette indemnisation. C'est le premier changement à la liste des maladies professionnelles depuis 1985. Le projet de loi 59 est présentement à l'étude par les parlementaires.
Le Québec rejoint ainsi la France qui a adopté cette même politique il y a quelques années déjà. L'Union des producteurs agricoles ainsi que Parkinson Québec se réjouissent de cette annonce. « C'est une agréable surprise », a affirmé un producteur à la retraite atteint de la maladie. Bien entendu, seuls les personnes ayant contribué à la CNESST sont admissibles à ces prestations.
