Sans emploi pendant quatre mois, des camelots du Métro de retour au travail
La nouvelle loi en vigueur depuis le 13 juillet dernier, qui oblige les citoyens à porter un couvre-visage dans les lieux publics fermés, a permis à des camelots de travailler à nouveau.
Ceux qui distribuaient le journal Métro aux utilisateurs de la Société de transports de Montréal (STM) ont dû être mis à pied, temporairement, le 17 mars dernier car les tâches reliées à l'emploi permettaient difficilement d'assurer le respect des règles de distanciation sociale qui étaient en vigueur dû à la crise de la COVID-19. Impossible à ce moment de remettre, de main à main, le journal quotidien.
Ce sont donc sept camelots sur 27 qui ont repris le boulot, depuis un peu plus d'une semaine, en distribuant des masques fournis par la société de transport. Ils le font à raison de trois heures par jour, dans les différentes stations de métro de la STM. Le contrat entre cette dernière et la société Transmet Logistics sera valide pour une durée d'au moins deux semaines.
Jennifer Seymour, directrice de Transmet Logistics, affirme : « Sur le terrain, ça va super bien. Je pense que les camelots qui travaillent présentement sont vraiment heureux de retourner sur le milieu du travail pour une bonne cause ».
« La pandémie a frappé fort », reconnaît-elle, espérant pouvoir ramener tous ces camelots à l'emploi, éventuellement.
Elle ajoute : « On prend ça une étape à la fois en suivant les directives du gouvernement provincial. Parce qu'au final, ce sont les directives du gouvernement Legault qui mènent le bal ».
Jilane Nahri, une des camelotes, constate une grande adhésion au port du masque dans le métro : « Personnellement, je trouve que c'est une merveilleuse expérience. Ça me permet de faire quelque chose de bien ».
La femme, portant un masque et une visière lance également : « On travaille selon des consignes strictes. J'aimerais vraiment que l'on sorte de cette crise là et que l'on revienne comme c'était avant », ajoute-elle, désolée de voir que plusieurs de ses anciens camarades sont toujours sans emploi.
Pour l'instant, le retour de la distribution du journal Métro est impossible à cause du faible taux d'achalandage du réseau. Toutefois, il reste disponible pour tous dans les nombreux présentoirs de la STM.
Crédit : Journal Métro
