Sean Avery affirme qu'il n'était pas un joueur salaud
Malgré le fait qu'il soit hors de la Ligue nationale de hockey depuis plusieurs années maintenant, la simple mention du nom de Sean Avery provoque toujours une réaction instinctive dans l'esprit de nombreux amateurs de hockey, et ce, pour une bonne raison.
Au cours de son passage dans la ligue, Avery a acquis la réputation d'être l'un des agitateurs les plus notoires de la ligue et il l'a fait à une époque du jeu dans laquelle de nombreux joueurs modernes de la LNH auraient du mal à réussir. Malgré le nombre de joueurs qui ont joué un rôle similaire, Avery se tenait au-dessus des autres, à la fois pour sa volonté de repousser les limites des règles et pour sa volonté de les briser, à la fois sur et hors de la glace. Il est donc logique qu'Avery reste si tristement célèbre.
Avery a toujours embrassé sa notoriété et a souvent semblé s'en délecter. Mais lors d'un récent passage au poscast de P.K. Subban, Avery a admis qu'il y avait un aspect de sa réputation qui ne lui plaisait pas. L'ancienne peste a déclaré à Subban qu'il n'avait jamais aimé le fait qu'il ait été qualifié de « joueur salaud » et s'est opposé à cette notion pendant le podcast en ajoutant qu'il n'était pas du genre à chasser ou à blesser les joueurs adverses.
« Je n'ai jamais été suspendu pour une infraction sur la glace. Je n'ai jamais été suspendu pour avoir frappé un gars par derrière ou avoir couru après un joueur ou avoir frappé quelqu'un dans un angle mort. » - Sean Avery
« Tu as toujours su d'où venait le chaos, je n'étais pas un artiste des coups salauds. » - Sean Avery
Avery a même fait des comparaisons avec une mise en échec que nous avons vue récemment durant les présentes séries éliminatoires, soit la mise en échec tardive délivrée par le joueur des Bruins de Boston Nick Ritchie à un Yanni Gourde sans méfiance du Lightning de Tampa Bay.
« Cela a frappé l'autre soir avec Ritchie à Boston... Je n'ai jamais frappé les gars comme ça, je le chronométrerais mieux. Je savais que j'avais une laisse courte sur la glace. » - Sean Avery
Avery a continué en admettant que, peut-être, ses propres préjugés personnels jouent un rôle dans sa conviction qu'il n'était pas un joueur salaud. Il a également fait valoir qu'il pensait que ses statistiques en carrière suggéraient qu'il n'était pas salaud.
« Je pense que c'est une fausse idée que j'étais un joueur salaud. Peut-être que je vis dans un monde délirant, mais je pense que les statistiques montrent que je n'étais pas un joueur salaud. J'étais méchant et j'ai pris des libertés, mais je ne n'étais pas un joueur salaud. » - Sean Avery
