Un retour à la normale dès septembre dans le système scolaire québécois
Au début de la crise sanitaire qui affecte la planète actuellement, le gouvernement Legault a pris la décision de mettre la vie sur pause afin de limiter la propagation. Cela incluait le système scolaire.
Ainsi, l'ensemble des établissements d'enseignement se sont retrouvés vides pendant quelques semaines.
Au cours d'une période beaucoup trop longue, les étudiants sont restés dans le néant face à leur situation scolaire. Ce fut le même sentiment au sein du personnel qui ne savait pas trop à quoi s'en tenir. Après un long silence, l'équipe Legault avait finalement pris la décision de ne rouvrir que les écoles primaires en plus d'annuler les épreuves ministérielles.
Ce n'est donc que les plus jeunes qui ont pu retourner sur les bancs d'école pour les dernières semaines de cours. Dans le cas des écoles secondaires, les élèves devaient principalement réaliser des travaux de manière autonome et les enseignants effectuaient un suivi dans la mesure du possible. Pour les étudiants collégiens et universitaires, la fin de session a été majoritairement fait via des capsules vidéos ou en vidéoconférence.
Alors que les mesures sanitaires s'assouplissent avec le temps et la rentrée qui approche déjà à grands pas, François Legault et son ministre de l'éducation, Jean-François Roberge, se devaient de penser à l'avenir.
Mardi, on apprenait donc que l'entièreté des élèves au primaire et au secondaire devront retourner en classe. Le gouvernement Legault a également confirmé que le ratio d'élèves par classe reviendrait à la normale. De plus, il n'y aura pas moyen de se défiler. En effet, la fréquentation scolaire redeviendra obligatoire pour les six à seize ans, a informé le ministre de l'éducation.
Malgré tout, la rentrée de la prochaine année scolaire s'annonce différente et complexe. Dans l'optique d'améliorer la vie quotidienne de tout le monde, les règles sanitaires en milieu scolaire ont été modifiées.
Par exemple, du préscolaire jusqu'au troisième secondaire, chaque groupe sera divisé en sous-groupes de six personnes. Au sein de ce sous-groupe, la distanciation ne sera pas requise. Tant qu'à l'enseignant, il devra conserver une distance de deux mètres avec les autres dans la mesure du possible.
De plus, les élèves ne changeront plus de classe entre les cours. Au primaire, cela ne chamboulera pas trop la routine. Cependant, au secondaire, les élèves changent habituellement de locaux à plusieurs reprises dans une même journée. Cette habitude changera puisque ce sera maintenant les enseignants qui se déplaceront. Les directions d'école devront donc aménager les classes différemment cette année.
Les successeurs des commissions scolaires, soit les centres de services scolaires (CSS), ont une décision à prendre concernant les étudiants de quatrième et cinquième secondaire. Le choix consiste entre une formation comme les autres niveaux, donc en invitant les élèves à se rendre à l'école une journée sur deux et à respecter la distanciation physique, ou bien, par une formation donnée principalement à distance avec des travaux à faire à la maison.
Le ministre Roberge a également indiqué aux CSS de se préparer en cas d'un nouveau confinement si la situation sanitaire venait à se compliquer avec l'arrivée d'une deuxième vague. Ce dernier estime qu'en se préparant au pire, il sera plus facile de s'en sortir comparativement au dernier printemps.
Généralement, la nouvelle a été bien accueillie, mais certains doutent que les ressources nécessaires soient disponibles pour subvenir aux besoins créés par la pandémie.
Source : Radio-Canada
