Les tournages de la série « Les armes » sont interrompus en raison d'une grève
Une importante nouvelle a été annoncée concernant la populaire série « Les armes », diffusée sur les ondes de TVA.
En effet, les tournages de l'émission ont été soudainement interrompus, en raison d'une grève déclenchée par les acteurs, afin de faire pression sur les négociations en cours entre l'Union des artistes (UDA) et les producteurs. Le syndicat de l'UDA représente tout près de 13 000 artistes et ceux-ci ont voté le 22 septembre dernier pour la mise en place de moyens de pression.
Les préoccupations principales sont l'intelligence artificielle et les conditions de travail. Voici ce qu'a déclaré la présidente de l'UDA, Tania Kontoyanni:
« Nous souhaitons faire passer le message que, en 2024, on ne peut plus considérer le web et les plateformes de diffusion continue en ligne comme des marchés émergents. Il faut augmenter les cachets des droits de suite sur le marché numérique pour que les artistes reçoivent leur juste part. »
Voici ce qu'a partagé l'Union des artistes sur ses réseaux sociaux:
« Aujourd'hui l'UDA se voit contrainte d'augmenter la pression visant à faire avancer les négociations en cours avec l'Association québécoise de la production médiatique - AQPM et entreprend une grève intermittente. Nous avons ainsi arrêté les activités sur le plateau de la série télé ''Les Armes'' et pourrions intervenir sur d'autres plateaux au cours des prochains jours. »
Voici ce qu'a ajouté la présidente de l'UDA, tel que rapporté par le magazine 7 Jours:
« Les enjeux au coeur de cette négociation sont trop importants pour nos membres et doivent absolument être pris au sérieux par les producteurs.
Un blitz de séances de négociation se tiendra la semaine prochaine et nous souhaitons faire passer le message que, en 2024, on ne peut plus considérer le Web et les plateformes de diffusion continue en ligne comme des marchés émergents. Il faut augmenter les cachets des droits de suite sur le marché numérique pour que les artistes reçoivent leur juste part. »
Un blitz de séances de négociation se tiendra la semaine prochaine et nous souhaitons faire passer le message que, en 2024, on ne peut plus considérer le Web et les plateformes de diffusion continue en ligne comme des marchés émergents. Il faut augmenter les cachets des droits de suite sur le marché numérique pour que les artistes reçoivent leur juste part. »
À suivre.
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