Le plus proche poursuivant est l'Ontario, avec approximativement 35 000 personnes ayant contracté le virus. Ce sont donc plus de 20 000 diagnostiques qui séparent les deux provinces.
Plusieurs gouvernements ont entamé un processus de déconfinement en procédant à la réouverture de divers services et types de commerce. C'est notamment le cas du gouvernement Legault qui est finalement entré dans la dernière phase du plan. Présentement, il n'y a que quelques exceptions, mais la majorité des commerces ont pu reprendre leurs activités.
La reprise d'un mode de vie un peu plus normal amène cependant sont lot d'inconvénients. En effet, avec le temps et l'été bien installé, une vaste partie de la population a relâché certaines mesures sanitaires recommandées par les autorités.
La directrice de la santé publique de la Montérégie, docteure Julie Loslier, s'est révélée plutôt préoccupée par la situation : « On observe une diminution de l'âge moyen de nos cas et certains phénomènes, des situations où on a eu des cas chez des personnes plus jeunes qui ont généré un très grand nombre de contacts parce qu'il y a eu des situations sociales sans distanciation sociale ». Cette dernière révèle également une hausse de cas de maladies transmissibles sexuellement.
Selon docteure Loslier, cette imprudence est généralisée en plus d'être la même à plusieurs endroits de la province.
D'entrée de jeu, le directeur national de la santé publique, docteur Horacio Arruda, a rappelé que le travail n'était pas terminé encore. Il reste beaucoup à faire avant de pouvoir affirmer que le virus est chose du passé.
À un moment où plusieurs relâchent les mesures d'hygiène mises en place, les autorités se préparent à une éventuelle deuxième vague qui pourrait survenir au cours des prochains mois. Pour docteur Arruda, cette préparation est une responsabilité importante qu'il ne compte pas prendre à la légère en mentionnant que son équipe travaille activement depuis quelques semaines déjà.
Cependant, Horacio Arruda estime que la province possède maintenant des atouts inestimables comparativement au moment de l'apparition du virus dans la province, en mars dernier. Effectivement, suite à une première vague puissante, les experts connaissent mieux le virus. Par exemple, au niveau des signes et de la transmission du virus.
Toutefois, la COVID-19 garde une importante part de mystère. Il faudra donc continuer de prendre des précautions dans la vie de tous les jours. Parmi les précautions encouragées, il y aura fort probablement le masque. Il y aura cependant un immense travail de marketing à faire pour que les gens soient moins récalcitrants au port du masque.
Le principal intéressé reconnaît que la tâche s'annonce plutôt ardue, mais il compte « faire appel à leur sens civique et social. Il faut créer un climat social, une norme où ça va devenir partie de l'étiquette ». Le docteur Arruda a également mentionné tenter de rendre le port du masque cool pour les jeunes.
Source : La Presse