Une première pour Trump
Le président américain, Donald Trump, s'est vu porter un couvre-visage pour la première fois depuis le début de la pandémie.
Celui-ci se rendait à l'hôpital Walter Reed de Bethesda (Maryland) pour rencontrer des militaires blessés au combat.
Le républicain mentionnait alors qu'il n'a jamais été contre le port du masque, seulement qu'il y a des situations où il est nécessaire de le porter. Rencontrer des personnes sortant d'une opération est l'une des situations obligatoires pour cette mesure de protection, selon le président.
Les États-Unis sont de loin le pays le plus touché par la pandémie à ce jour. Avec plus de 3 millions de cas confirmés et plus de 130 000 décès, les États-Unis ont perdu le contrôle dans certains états, enregistrant des taux records de cas confirmés et de décès en 24h.
Les autorités sanitaires demandent toutefois, depuis le début avril, de porter un masque et de limiter les rassemblements pour diminuer la propagation. Le président américain ne respecte pas toujours ces recommandations.
Il a tenu un rassemblement le 20 juin dernier pour sa campagne électorale dans la ville de Tulsa (Oklahoma). Depuis cet événement, plusieurs cas de COVID-19 ont été déclarés.
Un symbole de liberté individuelle
Depuis le début de la pandémie, des mouvements de protestation contre les mesures de confinement ont éclos un peu partout dans le pays. Des militants prônent leur liberté individuelle en ne portant pas le masque, fortement recommandé par les autorités sanitaires.
Dans le sud des États-Unis, plusieurs États ont déclaré que le port du masque est obligatoire ou fortement recommandé et ils ont également mis en place des couvre-feux pour limiter les rassemblements. Cette région du pays est la plus durement touchée.
Le fait de voir le président américain avec un masque envoie donc un message fort sur la situation actuelle, elle est incontrôlable dans ce pays qui ne cesse de voir sa courbe augmenter.
Crédit : La Presse
