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Un échange tendu a eu lieu entre Bernard Drainville et Julie Le Breton à TLMEP

PUBLICATION
Laurence Perron
21 octobre 2024  (21h06)
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Dimanche soir, lors de l'émission Tout le monde en parle, le ministre de l'Éducation du Québec, Bernard Drainville, a été confronté par plusieurs invités, notamment l'actrice Julie Le Breton et l'humoriste Mégan Brouillard.

Cette entrevue a suscité de vives réactions chez les téléspectateurs, principalement en raison des échanges tendus et des sujets délicats abordés.

Le principal sujet de discussion a été la suspension récente de 11 enseignants de l'école Bedford, accusés d'avoir instauré un climat toxique marqué par des comportements violents et de l'intimidation envers les élèves et les collègues.

Drainville a expliqué que ces suspensions étaient le résultat d'une enquête qui a suivi la parution d'un rapport sur la situation, mais la gestion de cette crise a été fortement critiquée.

Guy A. Lepage et Julie Le Breton ont soulevé des questions sur la lenteur des actions prises, alors que certains des signalements remontaient à 2017. Drainville a reconnu qu'il s'expliquait mal pourquoi les mesures n'avaient pas été prises plus tôt.

Julie Le Breton a particulièrement marqué l'entrevue en confrontant Drainville à plusieurs reprises, notamment sur la question des écoles à vocation religieuse et des écoles privées subventionnées:

« Est-ce que c'est un compromis pour les écoles à vocation religieuse, ou c'est juste que là vous ouvrez la boîte de pandore des écoles privées subventionnées ? », a-t-elle dit, rapporte Monde de Stars.

Elle a interrogé le ministre sur le compromis fait par le gouvernement à cet égard, une question à laquelle il a répondu de manière hésitante:

« Ben je pense que c'est c'est un compris historique est-ce qu'on ouvre la boîte de pandore aux écoles privées ? Pas nécessairement.

Moi, j'appartiens à une formation politique qui considère que le système mixte dans lequel nous vivons présentement nous a plutôt bien servi. Il y a des parents qui acceptent de payer 40% des frais de scolarité de leurs enfants.

C'est de l'argent supplémentaire qui est injecté dans le système scolaire. On veut préserver cette liberté pour les parents du Québec », a-t-il répondu, toujours rapporté par Monde de Stars.

Sophie Le Breton n'a pas caché son désaccord sur certains points, ce qui a ravi de nombreux téléspectateurs qui ont salué son courage sur les réseaux sociaux.

Mégan Brouillard a également pointé du doigt les inégalités dans l'accès aux écoles privées, soulignant que ce privilège était réservé aux familles aisées:

« Ben pas tous les parents. Ce n'est pas une liberté pour tous les parents d'envoyer au public ou au privé leurs enfants. C'est une liberté pour les riches. Je ne l'avais pas cette liberté-là moi. »
a dit l'humoriste.

Une critique à laquelle Drainville a répliqué sans attendre:

« Attention il y a peu près 10% des élèves au Québec qui vont à l'école privée. Pis le discours comme quoi si on éliminait l'école privée, le réseau qui accueille 10% des élèves, on réglerait comme par enchantement les enjeux dans le 90% restant, moi je n'achète pas ça. »

Il a ajouté que certains élèves inscrits dans des écoles privées viennent de familles modestes, expliquant que certains bénéficient de bourses, tandis que d'autres ont des parents qui ont fait des sacrifices pour financer leur éducation.

Voici un extrait de cette entrevue:

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