Dans une chronique publiée lundi au Journal de Montréal, Denise Bombardier s'est prononcé à ce sujet.
Celle-ci a tenu à dénoncer le milieu artistique, qui se serait porté à la défense d'Edgar Fruitier.
La chroniqueuse a d'ailleurs rappelé qu'en 1990, sur le plateau de l'émission française « Apostrophes », elle avait été « traînée dans la boue » lorsqu'elle avait dénoncé les actes de Gabriel Matzneff.
« J'avais aussi dénoncé auparavant un psychologue québécois qui faisait publiquement l'éloge des relations sexuelles entre des jeunes et des adultes. J'ai été poursuivie devant les tribunaux et condamnée pour diffamation. Par la Cour supérieure puis par la Cour d'appel. J'ai dû débourser une somme très élevée, à l'époque, pour cette dénonciation. »
Ensuite, elle a parlé du courage et des « mots puissants » de Serge lors de son témoignage.
« Rapidement, j'ai subi les attouchements, les harcèlements, les tripotages insistants et fougueux de M. Fruitier. Dans ma loge. Seul avec lui. J'avais 22 ans à l'époque et j'avais déjà un caractère bien trempé. Je n'ai gardé aucune séquelle de cet épisode. Je n'ai aucun traumatisme. Pourtant, pour un jeune acteur qui veut faire carrière, repousser et dénoncer Edgar Fruitier était périlleux. »
« Que Serge Denoncourt soit remercié d'avoir signé ce texte où il brise un tabou qui étouffe son milieu. Ajoutons que l'âge ne peut servir d'excuse à l'indignité de ces gestes indécents condamnables moralement .»
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Source : Monde de Stars