Ce samedi, Sophie Durocher, chroniqueuse au Journal de Montréal qui est connue pour ne pas avoir la langue dans sa poche, a publié une première chronique à ce propos. Pour la lire, c'est ici --> Mike Ward: le tribunal de la censure <--.
À la suite de la publication de cette chronique, la journaliste aurait reçu plusieurs commentaires qui affirmaient que « rire des autres, ce n'est pas de l'humour ».
Sophie a donc décidé de publier un autre texte ce lundi matin, dans lequel elle réitère son opinion selon laquelle la décision de la Cour suprême était la bonne.
Voici quelques passages de son texte :
« Si on interdit aux humoristes de rire de qui que ce soit, ils vont tous devoir changer de métier... »
« Une décision comme celle de la Cour suprême nous met face à un dilemme fondamental : peut-on à la fois défendre la cause de la liberté d'expression ET trouver que la blague de Ward était dégueulasse ? »
« "Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre." Je pensais à cette citation de George Orwell vendredi quand j'ai appris la décision de la Cour suprême. »
« La liberté d'expression ne peut pas s'arrêter quand les propos sont choquants ou dérangeants. »
« Ce que la Cour suprême a statué vendredi est d'une importance capitale. Lisez ce que les juges majoritaires écrivent au paragraphe 82, quand ils se demandent comment "résoudre le conflit entre le droit à la liberté d'expression et le droit à la sauvegarde de sa dignité" : "Un droit de ne pas être offensé [...] n'a pas sa place dans une société démocratique". »
Si vous souhaitez lire son texte complet, cliquez ici --> Mike Ward: le droit d'être désobligeant <--
Et vous, quelle est votre opinion sur cette affaire?
Source : Monde de Stars