Or, aujourd'hui, le ministre de la Santé Christian Dubé y est allé d'une annonce importante : le gouvernement se résigne à abandonner la vaccination obligatoire du personnel de la santé. En effet, avec plus de 8 000 employés sur le terrain non vaccinés dans la province et un manque de personnel criant, il n'aurait fait aucun sens de couper leur emploi. Toutefois, tous les nouveaux employés voulant faire leur entrée dans le domaine devront être adéquatement vaccinés.
Pour compenser la protection non reçue, des règles strictes seront imposées au personnel non vacciné. En effet, comme depuis le 15 octobre, un dépistage sera imposé trois fois par semaine. « On passe de la vaccination obligatoire au dépistage obligatoire », a indiqué M. Dubé.
Bien qu'un total de 97 % du personnel du réseau soit adéquatement vacciné, ce qui représente une excellente proportion, il reste tout de même environ 5 000 travailleurs qui sont en contact direct avec les patients et qui ne peuvent être remplacés. « Pour le 3 %, on a tout essayé », a mentionné le ministre.
En effet, le gouvernement a tout tenté, que ce soit en tentant de convaincre des employés partis à la retraite de revenir travailler, ou en cherchant à recruter à l'étranger. Toutefois, mardi, Christian Dubé soulignait que les « chiffres n'ont pas bougé » parmi les travailleurs non vaccinés. « On en avait un petit peu moins que 14 000 qui n'avaient pas reçu au moins une première dose [] et on est, trois semaines plus tard, à 12 000. Donc, je le dis que l'aiguille n'a pas suffisamment bougé ». C'était donc inévitable d'en venir à cette décision.
Source: La Presse