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Avertissement pour la légionellose

PUBLICATION
MarcO
24 août 2020  (17h03)
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Après la COVID-19 et la salmonellose, on demande maintenant d'être vigilent concernant la légionellose.

La Direction régionale de la santé publique (DRSP) de Montréal s'inquiète, car sept cas auraient été recensés dans le sud-ouest de la ville au cours des six dernières semaines.
La zone touchée s'étend sur 8,5 kilomètres et comprend les secteurs de LaSalle, de Saint-Henri et de Ville-Émard.

Cette maladie ressemblerait beaucoup à la COVID-19. La forme bénigne de la légionellose se caratérise par des symptômes de fièvre et de toux. Alors que la forme la plus grave, la maladie du légionnaire, se caractérise par une infection pulmonaire, la pneumonie.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la légionellose n'est pas contagieuse. « La transmission survient par l'inhalation d'un aérosol d'eau contaminée [par la bactérie] provenant, par exemple, d'une tour de refroidissement à l'eau, d'un spa, d'une douche ou par aspiration d'eau contaminée », illustre la DRSP.

Selon la DRSP, aucune source de contamination n'a été identifiée pour l'instant. Par contre, la probabilité d'une source environnementale commune ne peut pas être exclue à ce stade-ci. La direction a donc demandé aux cliniciens de la métropole d'être vigilent afin d'identifier rapidement tout cas de légionellose, une maladie à déclaration obligatoire.

Selon Geneviève Cadieux, médecin-conseil à la DRSP, la légionellose pourraient avoir été sous-détectée probablement à cause de sa ressemblance avec la COVID-19.

La légionellose est plus fréquente en été et à l'automne. Seulement 14 cas ont été comptés comparativement à 56 cas pour l'année 2019. « On a à peu près 50 % moins de cas qu'on s'attendrait à recevoir d'habitude si on se base sur les quatre dernières années, par exemple – et ce n'est pas propre à Montréal, c'est vu à travers le monde », ajoute la Dre Cadieux.

Les personnes âgées, les personnes qui ont des maladies chroniques au coeur, aux poumons ou aux reins, les personnes qui sont immunodéprimées et les personnes qui fument beaucoup ou qui boivent beaucoup d'alcool seraient plus à risque, dit-elle, de développer une pneumonie à cause de la légionellose.
Ce n'est pas à prendre à la légère, car la létalité de la maladie est d'environ 10 % à 15 %.

Crédit : Radio-Canada

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