Du 6 au 8 novembre dernier, des échantillons ont été prélevés sur les animaux en question. Toutefois, c'est seulement le 28 novembre que le ministère qui a supervisé les tests, Environnement et Changement climatique Canada, a pu préciser les résultats. Les bêtes en question ne présentaient aucun symptôme.
Le ministère a indiqué :
« Comme il s'agit du premier cas d'infection au SRAS-CoV-2 chez une espèce sauvage au Canada, les données sur les répercussions et la propagation du virus dans les populations de cerfs sauvages sont actuellement limitées. »
Aux États-Unis, les évaluations concernant les populations de cerfs en ce qui a trait à la COVID-19 sont plus avancées.
En effet, dans une étude publiée par le journal PNAS, il a été démontré que les cerfs, provenant de quatre états, avaient été infectés par la COVID-19 dans une proportion de 40 %.
Une autre étude, publiée cette fois dans le magazine « Nature », a confirmé ces données, en établissant que 30 % des cerfs du nord-est des États-Unis possédaient des anticorps développés dans un contexte lié à la COVID-19.
Pour l'instant, on ne sait toujours pas si les cerfs peuvent transmettre le virus à l'humain.
Toutefois, les experts s'entendent pour dire que « l'infection d'un nouvel hôte pourrait mener à une adaptation virale, à une évolution du génome et à l'émergence de nouvelles mutations qui pourraient se transmettre différemment, présenter une contagiosité altérée ou échapper à la vaccination. »
Source : TheWorldNews