Certains bars distribueront des sous-verres détectant la présence de GHB dans votre verre
Cette semaine, l'organisme communautaire « En tout C.A.S. » distribuera des sous-verres permettant de détecter la drogue GHB, aussi appelée drogue du viol, dans les bars de Rimouski.
Le directeur de l'organisme, Luc Jobin, explique qu'une personne qui croit avoir été intoxiquée à son insu au GHB n'aura qu'à déposer quelques gouttes de son breuvage sur le sous-verre pour détecter la présence de la drogue en question.
Il ajoute :
« Ça pourrait avoir aussi un effet un peu dissuasif. Une personne qui a de mauvais desseins, qui voudrait mettre quelque chose dans le verre de quelqu'un et qui voit ça sur le comptoir va peut-être y penser deux fois. »
Des sous-verres pour détecter le GHB distribués à Rimouski https://t.co/zmYebvZcxw— ICI Bas-St-Laurent (@icibasstlaurent) May 8, 2022
Si l'organisme en question a mis sur pied une telle initiative, c'est parce que la région de Rimouski recense de plus en plus de cas d'intoxication au GHB.
« On est à Rimouski, c'est une petite ville. On pourrait penser que ça ne se passe pas ici, mais juste au mois de mars, il y a eu quatre à cinq témoignages sur les réseaux sociaux de personnes qui se sont fait mettre de la drogue du viol dans leur verre », a souligné Emmy Karcher, une étudiante du Cégep de Rimouski.
Les policiers du Bas-Saint-Laurent confirment qu'il y a une hausse de cas dans la région, même si on doit éviter, selon eux, de parler d'une vague.
Les sous-verres seront distribués gratuitement aux clients des bars de Rimouski.
Michel Thibault possède le bar l'Éden. Il est très heureux de participer à cette initiative :
Les policiers du Bas-Saint-Laurent confirment qu'il y a une hausse de cas dans la région, même si on doit éviter, selon eux, de parler d'une vague.
Les sous-verres seront distribués gratuitement aux clients des bars de Rimouski.
Michel Thibault possède le bar l'Éden. Il est très heureux de participer à cette initiative :
« Une personne intoxiquée, ce n'est pas le fun du tout. Que ce soit mon enfant ou n'importe qui, ce n'est pas plaisant. Si on est capable de détecter ça directement, on peut aider tout de suite et non le lendemain. »
Source : Radio-Canada
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