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Depuis son absolution, Simon Houle aurait posé des gestes répréhensibles

PUBLICATION
Marc-Antoine Lafleur
11 juillet 2022  (9h16)
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Le jeune ingénieur Simon Houle ne cesse de faire les manchettes pour les mauvaises raisons depuis quelque temps. Si on récapitule les faits, il a d'abord été absous le 21 juin dernier après avoir plaidé coupable d'avoir agressé sexuellement une connaissance, lui qui aurait également pris des photos de ses parties intimes.

Le juge dans cette affaire, Matthieu Poliquin, de la Cour du Québec, s'est pourtant montré clément envers Houle en estimant que les conséquences d'un casier judiciaire aurait un impact « disproprotionné » sur sa carrière d'ingénieur comme il ne pourrait plus voyager. Il était également jugé comme une personne « de bonne moralité ».

Tout indique maintenant que le jeune homme « de bonne moralité » aurait tout récemment posé, après son absolution, des gestes d'inconduite sexuelle en voyage à Cuba.

En effet, une enseignante québécoise de 40 ans plaide qu'il lui a empoigné les fesses de façon « très agressive » et ce devant des témoins, près du bar de son hôtel situé à Cayo Coco. À son retour au Québec, elle a finalement réalisé qui il était et pourquoi il faisait les manchettes, ce qui l'a tout de suite poussée à le dénoncer.

L'histoire du point de vue de Vickie Vachon, l'enseignante en question

« Il m'a montré des photos dans son cellulaire et m'a parlé de son travail d'ingénieur [...], de sa mère décédée dont il a pris soin, qu'il conduit des avions, qu'il a deux frères, qu'il aime les voyages, etc. [...] On a vraiment eu de belles discussions. »

« En marchant, Simon m'a pris la fesse d'une façon très très intense, très agressive, une très grosse poignée de fesse. Tout de suite, je lui ai demandé : "Peux-tu me dire qu'est-ce que j'ai fait ou qu'est-ce que j'ai dit qui t'a permis de croire que tu avais le droit de me toucher? Dis-le moi!" Je le savais que la réponse était non [...]. Et là, il disait : "Je suis désolé, je suis désolé, c'est mes mains. C'est pas moi, c'est mes mains." »

Ils ont toutefois continué de discuter au bar. Vickie lui a fait une bonne morale, et il semblerait qu'il ait compris l'ampleur de la chose:

« Je lui ai fait une bonne morale. Je pense que ma discussion a dû durer de 20 à 30 minutes. Je lui ai dit en le regardant dans les yeux : "Coudonc, toi au Québec, fais-tu ça, toucher les fesses des filles? Quand tu rentres dans un bar, est-ce que tu te permets de toucher les filles comme tu viens de me le faire?" [...] Je lui fais la morale digne d'une enseignante qui parle à un élève.

J'ai l'impression qu'il comprend, car il devient les yeux plein d'eau. Donc, à ce moment-là, je me dis "Il a compris, il ne le fera plus." »

Vous comprendrez la surprise de l'enseignante à son retour au Québec. Elle a décidé de porter plainte à la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes. Également, elle dénonce la décision du juge dans cette affaire, alors qu'elle réalise qu'il aurait pu lui arriver quelque chose de bien plus grave.

Que pensez-vous de cette histoire?

Source: Radio-Canada

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