C'est maintenant le cas du Canada, car la Colombie-Britannique aurait détecté au moins 66 cas du nouveau variant BA.2. Le Québec, quant à lui, en a détecté cinq.
Le gouvernement fédéral n'a pas mentionné si d'autres provinces étaient touchées pour le moment.
Selon l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), les cas recensés sont liés à des voyages à l'étranger. L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a quant à lui confirmé que le sous-variant d'Omicron BA.2 avait été détecté par séquençage chez cinq voyageurs qui auraient transité par Montréal.
D'après la porte-parole de l'ASPC, Anne Génier, les données sur le sujet sont « très limitées » pour le moment et « des informations supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si cette sous-lignée deviendra une variante préoccupante à part entière ».
Celle-ci a par la suite ajouté que le nouveau variant BA.2 ressemble beaucoup au BA.1, qui se propage très rapidement au Canada depuis décembre.
Cependant, « la souche BA.2 présente quelques différences par rapport à la souche BA.1, notamment certaines mutations qui peuvent avoir une incidence sur la transmissibilité, la détection et peut-être l'échappement immunitaire », explique l'ASPC.
Bonnie Henry, la médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique, affirme qu'elle ne s'inquiète pas trop pour l'instant à ce sujet.
« Il ne semble pas prendre le dessus sur Omicron, comme Omicron a rapidement pris le dessus sur le variant Delta », indique-t-elle.
Quant à lui, l'épidémiologiste et professeur à l'Université d'Ottawa, Raywat Deonandan, affirme « qu'il n'y a pas suffisamment de données actuellement pour savoir si le BA.2 supplantera Omicron, mais son arrivée n'est probablement pas une bonne nouvelle ».
Source : Radio-Canada