François Amalega Bitondo retourne en prison
Les mois derrière les barreaux continuent de se cumuler pour François Amalega Bitondo, qui devra maintenant passer les trois prochains mois en prison après avoir brisé plusieurs conditions de libération.
On se rappelle que le militant antimasque a été arrêté le 16 janvier dernier devant les locaux de Radio-Canada, alors que le premier ministre François Legault y tournait un épisode de Tout le monde en parle. Le hic, c'est que deux ordonnances de cour datant de novembre dernier lui interdisaient de s'approcher du dirigeant de la CAQ.
Hier, il a comparu en cour pour que ses conditions de liberté soient révoquées étant donné le bris de son engagement. Il demeurera donc incarcéré jusqu'à son procès prévu le 27 avril prochain.
« Il y a une probabilité marquée qu'il viole une fois de plus les conditions lui interdisant de s'approcher de M. Legault », a conclu le juge Simon Ricard. « Son insistance et son entêtement [à s'approcher du premier ministre] provoquent un risque d'entraînement qui représente un risque pour la sécurité du premier ministre », a-t-il ajouté.
Refus de respecter les mesures sanitaires
Alors qu'il se présente toujours sans avocat, François Amalega continue de refuser de porter le masque devant les tribunaux, question de « raisons de conscience ». En plus d'affirmer que les mesures sanitaires sont illégales, il profite de chacun de ses passages en cour pour s'attaquer au juge devant lui.
Hier, il a entre autres accusé le juge Simon Ricard de « manquer de courage » parce qu'il refusait de lever ses conditions de libération « antidémocratiques » qui lui ont été imposées.
« Ce n'est pas la question que j'avais à trancher aujourd'hui », a simplement répondu le juge, après lui avoir fortement conseillé d'avoir le soutien d'un avocat pour la suite des procédures.
Où s'arrêtera-t-il?
Source: La Presse
