Chacune des naissances survenues entre 2007 et 2012 en Ontario ont été analysées par des chercheurs et des spécialistes de l'Hôpital d'Ottawa et de l'Université d'Ottawa. Ils ont constaté que 1,4 % des bébés de 18 mois avaient été diagnostiqués avec le spectre de l'autisme, mais le pourcentage augmente à 2,2 % lorsque la mère avait consommé du cannabis étant enceinte.
L'investigation s'est penchée particulièrement sur 2200 femmes qui avaient déclaré n'avoir touché à aucune autre substance que la marijuana. L'étude ne parle pas de la quantité consommée, de l'étape de la grossesse, de la fréquence, ni même de la façon dont le cannabis a été absorbé, les chercheurs l'ignorent.
Il est également mentionné dans l'étude que ces analyses ne démontrent pas une preuve que le cannabis cause l'autisme, c'est plutôt une association de faits.
La coauteure de l'étude, Dre Darine El-Chaar, considère que l'usage du cannabis a augmenté chez ses patientes enceintes et qu'elles sont maintenant plus ouvertes à en parler depuis la légalisation à des fins récréatives. Plusieurs en consommeraient pour apaiser les nausées matinales et les douleurs.
Bien que ce soit maintenant légal, El-Chaar rappelle que cela ne veut pas dire que c'est sécuritaire de le faire durant la grossesse ou l'allaitement.
De précédentes études ont auparavant prouvé que la marijuana pendant la grossesse pouvait accroître le risque de naissance prématurée. Il a également été démontré que les femmes consommant du cannabis sont plus susceptibles de consommer d'autres substances comme l'alcool, le tabac ou les opioïdes.
Crédit : La Presse